🇫🇷 FR
La série de peintures et dessins présentée ici témoigne d’une nécessité croissante de connexion avec l’élément minéral. Retrouver le contact originel avec la pierre, la paroi, les aspérités vivantes de la Terre. Sur ce chemin, Eliott Silhol utilise des matériaux simples et archaïques: des pigments naturels déposés à la main sur le lin ou le papier, le fusain et la pierre noire, le pastel sec, l’huile.
La série commence avec des fossils humains gravés au couteau, nous invitant à considérer notre place liminale dans l’histoire de la Terre. Un jour, il ne restera de notre odyssée que ces traces de nos vies fusionnées dans la pierre.
Plus bas, des âmes flottent sur des fonds rupestres, comme des autoportraits, souvenir des pratiques anciennes dans les grottes. Silhol cherche un lien entre peinture et dessin, gravant au couteau dans la peinture des traits fulgurants qui tracent l’énergie humaine sur la pierre, dans une esthétique brute.
Plus bas encore, des dessins réalisés devant des icônes cycladiques et des sculptures africaines ou océaniennes, ainsi que des artistes d’avant-garde de l’Ecole de Paris au XXème siècle. Ce jus d’influences des arts archaïques et “premiers” est présenté ici pour montrer comment elles débouchent sur un travail plus personnel.
🇬🇧 EN
This series of paintings and drawings reveals a need to reconnect with mineral elements. The original touch with stone, cave walls, the living textures of the Earth. To this effect, Eliott Silhol uses simple and archaic mediums like natural pigments deposited on linen or paper, charcoal, dry pastel, oil.
The series starts with human fossils engraved with a knife directly onto the paint surface, reminding us of our liminal existence within the larger scope of the planet’s history. Some day, all that will remain of our presence will be fossils fusioned in stone movements.
Several self-portraits shaped as floating souls are depicted over cavelike backgrounds, as memories of ancient Paleolithic practice. Silhol seeks a path between painting and drawing, engraving fulgurant marks evocative of human energy, in raw aesthetics.
Lower in the page are displayed drawings realised in front of Cycladic icons, African and Oceanic sculptures, as well as Paris-based artists in the 1900-1960s period (“Ecole de Paris”). These influences show how the past continues to push present research and shapes Silhol’s personal voice.


























































